Comment le transport
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2019
La smart mobility pourrait dessiner le futur de nos territoires en utilisant la technologie comme le Transport à la Demande dynamique.
D’un côté, l’étalement urbain s’accélère (l’ONU estime que 2,5 milliards de personnes de plus habiteront dans les villes d’ici 2050). La congestion automobile coûte de plus en plus cher (17 milliards d’euros par an en France, soit l’équivalent de 1 943 euros pour chaque foyer motorisé) et par conséquent alourdit les investissements consacrés aux infrastructures de transport. De l’autre, des zones périurbaines et rurales sont délaissées. La voiture y est le moyen de transport le plus utilisé (et parfois le seul disponible). Si la smart mobility ne résout pas tous les problèmes, elle pourrait toutefois faire évoluer les paradigmes existants pour dessiner le futur de nos territoires.
La smart mobility se définit par l’usage de la technologie au service de la mobilité des usagers. Pour fonctionner, cette technologie a besoin de données qui sont alors collectées, agrégées et traitées.
Dans la majorité des cas, ce sont des entreprises privées qui font ce travail, et en particulier les géants américains comme Google, Tesla ou Apple. Le meilleur exemple est celui de l’application Waze (qui appartient à Google), où les données individuelles des utilisateurs sont mises en commun au service de tous (et surtout des annonceurs qui peuvent proposer de la publicité géolocalisée et contextualisées).
Dans certains cas, ce sont les collectivités publiques qui tentent de recueillir des données elles-mêmes. Par exemple, la ville de Lorient dispose de 200 capteurs pour suivre la pollution sonore en temps réel. La ville deRennes fait quant à elle appel à 35 habitants volontaires pour effectuer des relevés de qualité de l’air.
Enfin, dernière option, le partenariat public-privé. C’est ainsi que la ville de Nice et Uber se sont associées dans le cadre d’un projet pilote sur les trajets de bus dans les zones mal desservies la nuit. La ville a accès aux données anonymisées des trajets des clients Uber. Elles servent entre autre à analyser la distribution de la demande de transport pour mieux adapter l’offre.
La smart mobility concerne donc de très nombreux sujets. On peut ainsi citer :
La mobilité intelligente est une approche holistique qui n’est pas uniquement technologique. Elle intègre également des paramètres humains, sociétaux et environnementaux :
Pour fonctionner, la smart mobility repose sur un traitement intelligent des données. L’intelligence artificielle n’est toutefois pas une fin en soi mais un outil pour rendre la mobilité plus juste et inclusive. C’est pour cela que la fair mobility vient compléter la smart mobility.
Comme son nom l’indique, le Transport à la Demande fonctionne uniquement sur réservation. L’usager peut organiser son déplacement depuis son smartphone et suivre l’avancement de son véhicule en temps réel. C’est est une solution pertinente pour les territoires périurbains et ruraux, où la demande de transport est souvent diffuse et où les lignes régulières sont peu efficaces. C’est une offre idéale pour le transport intelligent d’aujourd’hui et de demain.
Le Transport à la Demande (TAD) est un service de transport public qui s’inscrit dans une démarche de smart mobility pour plusieurs raisons:
Le Transport à la Demande s’ouvre à tous les territoires et s’adapte à toutes les échelles. Il offre de nouvelles perspectives pour les collectivités publiques. C’est une bonne pratique citoyenne, humaine et environnementale qui transforme la technologie en levier de cohésion et de développement. Le tout pour un coût maîtrisé.
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