L’intelligence artif
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Prise de parole publiée en une de « Les Echos » Sociétés le 29 Mai 2018.
Le modèle de croissance des startups consiste souvent à faire ses preuves dans une grande métropole puis à s’exporter de capitale en capitale pour conquérir en priorité les plus gros marchés. La course de vitesse entre startups à l’échelle mondiale laisse parfois de côté une grande part de la population, qui ne vit pas dans les hyper centres.
Les plateformes VTC, reposant sur la mise en relation des clients avec une communauté de chauffeurs indépendants, ont ainsi conquis toutes les grandes villes en quelques années à peine. Mais ce modèle d’affaires les empêche de se développer sur les autres territoires, où de telles communautés ne peuvent pas naître et subsister. La technologie et l’expérience-client sous-jacents sont pourtant de belles inventions qui devraient bénéficier à tous.
En trouvant les business model adaptés, tels que le Software As A Service – voire en travaillant avec les acteurs publics ! – on peut déployer ces technologies sur tous les territoires (ruraux, semi-urbains) et connaître quand même l’hyper croissance.
Pour la mobilité, c’est d’ailleurs dans les zones moyennement denses ou le besoin est le plus fort : le transport public y est plus dur à optimiser et coûte cher, les infrastructures lourdes n’y sont pas viables.
De nombreuses innovations trouvent d’abord leur marché sur des territoires reculés ou avec moins d’infrastructures. C’est le cas du paiement mobile en Afrique, de la livraison par drone ou encore de la télémédecine. Parions également que les véhicules autonomes bénéficierons en premier lieu aux territoires semi-urbains, où la voirie est moins complexe et le coût de la mobilité plus élevé !
Prise de parole publiée en une de « Les Echos » Sociétés le 29 Mai 2018. : Article original publié en une de Les Echos Sociétés
Grégoire Bonnat, Président de Padam
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